Passer au contenu principal
Centre intégré universitaire
de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal

Vaccination contre la rougeole  

Des cas de rougeole ont récemment été confirmés au Québec, dont plusieurs à Montréal. Dans le contexte d’une hausse du nombre de cas, la Santé publique rappelle que la vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre la maladie. 

Pour en savoir plus sur la vaccination

Conseils et prévention

Conseils et prévention - Ebola

Description

Il n’y a pas de traitement spécifique, ni de vaccin contre le virus Ebola. Cependant, les soins médicaux peuvent maintenir en vie les personnes malades. Celles-ci doivent être hospitalisées immédiatement pour améliorer leur chance de survie et empêcher la transmission du virus aux autres personnes.

Des traitements expérimentaux ont été essayés chez quelques patients. La recherche scientifique se poursuit pour déterminer si ces traitements sont efficaces et sécuritaires.

La maladie à virus Ebola est une maladie rare, mais grave. Elle est mortelle dans 40 à 60 % des cas. Actuellement, il y a une éclosion de la maladie à virus Ebola dans des régions spécifiques de l’Afrique. Plus de 27 000 personnes malades ont été recensées à ce jour. Aucun cas n’a été détecté au Québec, ni au Canada. Le risque d’importation ou de transmission de l’infection au Québec est jugé très faible. Mais, par prudence, le réseau de la santé se prépare et surveille la situation de très près.

Ce document vise à vous renseigner sur ce virus, le risque qu’il pose et les mesures de prévention à mettre en place pour éviter sa transmission.

Où survient la maladie à virus Ebola?

  • Depuis mars 2014, une éclosion de la maladie à virus Ebola sévit en Guinée, au Libéria, et au Sierra Leone (en Afrique de l’Ouest). Le site Internet sur la maladie à virus Ebola de la Direction de santé publique de Montréal ou le site Internet de l’Organisation mondiale de la santé peuvent être consultés pour plus d’informations sur cette éclosion et les pays touchés.

Y a-t-il un risque que la maladie à virus Ebola se transmette au Québec?

  • Le risque est très faible. Les conditions qui favorisent la transmission en Afrique ne sont pas présentes au Québec. De plus, le réseau de la santé du Québec prendra les mesures nécessaires pour éviter la transmission si une personne malade était hospitalisée. Les médecins et les laboratoires doivent immédiatement déclarer aux autorités de santé publique toute personne soupçonnée ou confirmée d’une infection à Ebola.

Que fait la santé publique de Montréal?

  • Même si le risque est faible, La Direction de santé publique se prépare afin de prendre en charge un cas de MVE confirmé et ses contacts. Elle travaille en collaboration étroite avec ses partenaires, particulièrement les milieux de soins qui peuvent avoir à évaluer ou à prendre en charge un cas de MVE.

    Par prudence, la Direction de santé publique, en collaboration avec les agents de quarantaine, assure le suivi des voyageurs de retour de zones d’éclosions de MVE depuis moins de 21 jours.

Quels sont les signes et symptômes de la maladie à virus Ebola?

  • Les premiers symptômes ressemblent à ceux de la grippe : fièvre avec frissons, fatigue et faiblesse intenses, douleurs musculaires, mal de tête, mal de gorge et toux. Quelques jours plus tard, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des rougeurs sur la peau, de la confusion et des saignements prolongés peuvent survenir. Les symptômes apparaissent de 2 à 21 jours après l’exposition au virus.

Symptômes

Comment le virus se transmet-il?

Le virus peut être transmis seulement à partir du moment où les symptômes apparaissent chez la personne malade. Le virus Ebola est présent dans le sang, les liquides biologiques ou les sécrétions (selles, vomissements, salive ou sperme) de la personne malade. L’infection peut survenir seulement après un contact direct entre une muqueuse (ex. : du nez, de la bouche) ou une plaie d’une personne saine et les liquides corporels d’une personne malade.

Les personnes les plus à risque de contracter la maladie sont les travailleurs de la santé, les membres de la famille et toute autre personne ayant des contacts directs avec une personne malade ou sa dépouille.

Protection et prévention

Peut-on éviter de contracter cette maladie?

  • Oui. Il est recommandé d’éviter tout voyage non essentiel dans un des pays à risque, tant que l’épidémie continue. Mais si vous devez voyager dans un de ces pays, consultez une clinique des voyageurs avant votre départ et suivez les précautions suivantes :

    • Éviter tout contact avec des personnes malades, avec les objets contaminés par leurs liquides biologiques ou avec les corps des personnes décédées
    • Éviter le contact avec les animaux qui pourraient être infectés (chauves-souris, singes), y compris le sang et la viande crue

Quel est le suivi des voyageurs en provenance des pays touchés par l'Ebola?

  • Depuis le 10 novembre 2014, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) a mis en place des mesures visant à identifier tous les voyageurs qui ont séjourné dans l’un des pays connaissant une transmission soutenue du virus Ebola au cours des derniers 21 jours. Ces mesures se trouvent à tous les points d’entrée au pays.

    Un tableau résumé du suivi « Pour tous les voyageurs ayant séjourné dans les pays touchés par l’épidémie de maladie à virus Ebola (MVE) au cours des derniers 21 jours » est disponible sur le site Web du Ministère de la santé et des services sociaux du Québec.

Mon milieu (garderie, école, milieu de travail, etc.) reçoit des voyageurs en provenance de l’Afrique de l’Ouest. Y a-t-il des précautions particulières à prendre?

  • Non. Les personnes sans symptôme ne posent pas de risque. Par ailleurs, les voyageurs en provenance des pays à risque sont suivis pendant 21 jours par la santé publique.

    Si un cas de maladie à virus Ebola était détecté au Québec, les autorités de santé publique entreraient en communication immédiate avec les milieux touchés pour les informer sur les actions à prendre.

    Si une personne a voyagé seulement dans d’autres pays africains, y compris dans les pays qui partagent une frontière avec un pays affecté, le risque est extrêmement faible, voire nul. Le risque d’être infecté lors d’un passage par un aéroport ou sur un avion est également extrêmement faible. Il n’y a aucune précaution à prendre avec les personnes ayant voyagé dans des pays sans transmission reconnue.

Source : Direction régionale de santé publique de Montréal

Évaluation de page

Dernière mise à jour: 2024-05-07