Vaccination contre la rougeole
Des cas de rougeole ont récemment été confirmés au Québec, dont plusieurs à Montréal. Dans le contexte d’une hausse du nombre de cas, la Santé publique rappelle que la vaccination demeure le meilleur moyen de se protéger contre la maladie.
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Ensemble jusqu’aux derniers instants
Dans l’unité de soins de fin de vie de l’Hôpital Notre-Dame, une grande expertise et beaucoup d’amour
Cette unité de soins palliatifs, qui compte 10 lits, nous a ouvert ses portes et son univers de bienveillance et d’humanité. Rencontre avec une équipe aussi talentueuse que dévouée et son chef d’orchestre, Dr Luc-Aurèle Loiselle.
Des soins accessibles et humains
Les soins palliatifs traditionnels ont pour objectif de contrôler les symptômes, d’éviter la douleur et de préserver les capacités et le potentiel des patients et patientes de toute condition médicale.
Dans ce contexte, les personnes qui reçoivent les soins ne subissent plus d’examens ni d’investigations diagnostiques. Tout est prévu pour répondre à une priorité : leur offrir une véritable qualité de vie et soutenir leur entourage.
Dans l’unité des soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame, les médecins et les spécialistes prennent en charge les patients et patientes dans une optique de bien-être et de contrôle de la douleur, et ce, jusqu’à la fin de leur vie.
Dès la prise en charge, le personnel soignant réévalue quotidiennement la situation afin d’ajuster le plan thérapeutique et l’approche avec les familles.
À l’approche du décès, et selon les critères imposés par la loi, plusieurs options peuvent être proposées pour mourir dans la dignité :
• Soins palliatifs traditionnels dispensés jusqu’au décès, sans douleur
• Sédation palliative continue
• Aide médicale à mourir
Une approche guidée par la compassion
Dirigée par le docteur Luc-Aurèle Loiselle, cette équipe soudée et experte prend en charge deux types d’usagers et d’usagères en priorité.
Tout d’abord, elle reçoit les patients et les patientes de nos hôpitaux dont l’état de santé se détériore et qui arrivent en fin de vie. Elle leur propose alors ses services de soins palliatifs, et la personne peut être transférée dans l’unité si elle et/ou sa famille l’acceptent. Par ailleurs, l’équipe du docteur Loiselle peut aussi intervenir auprès de patientes et de patients suivis à domicile par une équipe de soins palliatifs de l’un de nos établissements.
Sa grande force? Offrir des soins et des services complets, une présence accrue et une approche humaine aux usagers, aux usagères et à leur entourage.
Avec ses médecins, infirmiers et infirmières, préposé.e.s aux bénéficiaires, mais aussi travailleuses sociales, neuropsychologues, nutritionnistes et intervenants spirituels, cette équipe couvre tous les aspects des soins à déployer pour garantir la meilleure qualité de vie possible jusqu’à la fin.
Cette approche humaine implique aussi une écoute globale des besoins des personnes et leurs proches, un sens de l’observation pointu et une intelligence émotionnelle unique, essentielle aux soins de fin de vie.
Que ce soit pour adapter les soins aux différents besoins, pour offrir un suivi psychologique aux membres de la famille, ou même pour réaliser d’ultimes souhaits, le mot d’ordre de l’équipe est « écouter », et parfois même déceler subtilement les choses qui ne se disent pas…
Docteur Loiselle explique :
« Les jours de ces personnes sont comptés, on se doit de leur offrir du temps de qualité. »
Le docteur Luc-Aurèle Loiselle
Madjid Benbelkacem est assistant infirmier-chef. Toujours présent auprès de ses patientes, ses patients et leurs familles, il partage la passion pour les soins humains des autres membres de l’équipe.
Il décrit son métier avec douceur et doigté :
« Ici, on a une approche très humaine avec les patients et les patientes, mais aussi avec leurs familles. Quand une personne arrive dans l’unité, tout le monde a beaucoup de questions à poser. “Quels médicaments allez-vous donner, est-ce qu’elle va souffrir?, etc. ”
Même si on leur donne de la documentation, même si les médecins font un travail extraordinaire, les familles ont besoin de me parler, parce que je suis proche, parce que je suis tout le temps présent.
Si les familles vivent une insatisfaction, on corrige la situation. Si elles ont du mal à gérer leurs émotions, on prend les choses en main. Et dans tous les cas, on les écoute.
Ce qui me rend heureux, c’est de rentrer chez moi en sachant que mes patients et mes patientes se sentent bien, n’ont pas mal et passent une bonne soirée. C’est ça, le plus important pour moi.»
Madjid Benbelkacem
Les humains derrière les soins
Phyllis Godfrey Waxman est décédée à l’âge de 98 ans, dans l’unité de soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame. Son fils, Gary Waxman, nous a livré un touchant témoignage.
« Quand ma mère est arrivée à l’unité de soins palliatifs, nous ne connaissions pas ce type de soins ni leur nature. On avait beaucoup de questions.
Mais le docteur Loiselle nous a rassuré.e.s : le but des soins palliatifs n’est pas d’écourter la vie, mais de la rendre paisible, confortable et sans douleur.
Cette expérience a duré 7 semaines, pendant lesquelles ma mère a été soignée de manière remarquable. C’était superbe.
Dans sa chambre, il y avait toujours de la musique, car l’hôpital nous avait fourni un appareil pour cela.
Ma mère était pianiste, et elle avait la joie de pouvoir entendre un pianiste jouer régulièrement dans l’unité. Elle lui demandait du Chopin, ça lui faisait du bien. Une chanteuse venait régulièrement, aussi.
On était avec elle tous les jours. L’Hôpital permettait la visite de ses petits-enfants, arrière-petits-enfants, amies, proches… Dans ces moments-là, elle redevenait elle-même.
Tout le monde nous traitait, elle et nous, avec compassion et humanité.
Le docteur Loiselle prenait souvent le temps de discuter avec elle. Elle lui a dit qu’elle aimait la soupe à l’oignon; il lui en a cuisiné une et la lui a apportée le lendemain.
Et quand elle a fermé les yeux pour la dernière fois, il nous a invités à nous asseoir avec lui. Il nous a parlé. Longtemps. C’était un réconfort incroyable.
C’était une expérience remarquable et positive. C’est un service essentiel pour les gens en fin de vie. »
Merci, Monsieur Waxman, d’avoir accepté de nous parler de cette période si particulière pour votre famille.
Du soutien pour nos services
Au cœur de l’unité des soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame, la Fondation PalliAmi offre des services et de l’accompagnement aux personnes en soins palliatifs et leurs proches afin d’adoucir cette dernière étape de la vie.
Au quotidien, les membres de la fondation s’efforcent de créer des moments d’humanité pour les personnes qui s’en vont et d’offrir du soutien et du réconfort à celles qui restent.
L’accompagnement et les services offerts par la fondation permettent aux patients et aux patientes de partager avec leurs proches des instants d’évasion et de calme. Ces petites douceurs peuvent sembler banales, mais chacune offre, à sa façon, des moments essentiels de réconfort qui rappellent que la vie n’est pas que douleur et que la moindre éclaircie apportée par ces soins mérite d’être célébrée.
La Fondation PalliAmi a traversé les époques, mais une chose demeure : le souci d’offrir aux patientes et aux patients en fin de vie des moments de qualité et de quiétude auprès des gens qu’ils aiment.
Par ailleurs, la fondation Santé urbaine permet aussi à l’unité des soins palliatifs d’offrir un service et un lieu de fin de vie agréable et digne à ses patients et patientes.
Merci à ces deux précieux piliers pour leur soutien.
Et, bien sûr, merci à l’ensemble de l’équipe des soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame pour sa présence auprès des plus vulnérables de nos usagers et usagères.
Line Bellavance, directrice générale de la Fondation Palliami